Je Respecte, Tu Respectes…

Il ne suffit pas d’écrire ces quelques mots pour qu’ils soient appliqués par tout le monde dans notre commune. Une réflexion est menée par la commission Environnement et monsieur le maire sur la nécessité de mieux protéger l’environnement agréable dans lequel nous vivons. Les défis liés à l’aménagement du territoire sont multiples, mais ce ne sont pas les seuls. En effet, les incivilités et le non-respect de règles de savoir-vivre pourtant bien établies pèsent également sur notre quotidien et sur toute la commune. C’est pourquoi nous rappelons ci-dessous les règles dont l’application est nécessaire au vivre-ensemble.

Dès sa prise de fonction, monsieur le maire a ordonné la fermeture définitive de l’ancienne décharge de Gasville, située route de Jouy, dont la poursuite de l’activité pendant des décennies pose question. En effet, cette installation obsolète est sensée être fermée depuis la fin des années 90, comme toutes les anciennes décharges communales, et son activité n’était plus déclarée auprès de la DREAL. La découverte de l’état préoccupant de cette décharge, située en bordure des bois et au-dessus du ruisseau de la Grande Vallée, n’a pas laissé le choix à la nouvelle municipalité, qui a effectué un signalement auprès des autorités.

La journée de nettoyage de la planète (World clean up day), à laquelle 35 habitants de la commune ont participé le 19 septembre 2020, a montré d’une part l’envie de vivre dans un environnement propre mais a soulevé d’autre part beaucoup d’inquiétudes sur la présence de véritables décharges sauvages en plusieurs points de la commune (bois des Larris, pourtours de la Samrev). Même le lit de notre rivière n’y échappe pas, au vu de la collecte de plastiques, de bouteilles et autres déchets ménagers qui y a été effectuée.

Ces dépôts sauvages représentent un coût important pour notre collectivité. Un coût environnemental et un coût financier. Le coût environnemental est celui qu’on peut observer dès qu’on se promène sur les chemins de la commune ou dans les bois. Le coût financier est simple à calculer : les employés communaux consacrent en moyenne une journée par semaine au ramassage des dépôts sauvages d’ordures, qui représentent parfois deux camions de déchets. Ils sont désormais emmenés à la déchetterie de Champhol. L’enlèvement des dépôts sauvages d’amiante représentent quant à eux un coût de 7000 euros pour la commune en 2020.

La municipalité présentera en 2021 un plan d’action pour lutter contre les incivilités et notamment les dépôts sauvages d’ordures. Certains leviers administratifs sont déjà identifiés : pièges photographiques, amendes à 1500 euros, mise en place du compostage dans la commune. Nous y reviendrons bientôt.


Le Bruit

Le bruit ne doit pas porter atteinte à la tranquillité du voisinage, de jour comme de nuit.

Un aboiement continu, une mobylette qui pétarade, les hurlements répétés d’un enfant, une musique trop forte sont autant de nuisances sonores à proscrire.

  •  Bruits de chantier  – Ils sont autorisés :

Entre 7h et 20h du lundi au samedi (sauf jours fériés ou intervention urgente d’utilité publique)

  • Appareils bruyants, outils de bricolage (perceuse, raboteuse, scie) ou de jardi­nage (tondeuse à gazon, motoculteur). Ils sont autorisés :

De 8h à 12h et 14-11 à 19h

du lundi au vendredi

De 9h à 12 et 15h à 19h le samedi

De 10h à 12h les dimanches et jours fériés.

  • Tapage nocturne

Le bruit est interdit entre 22 h et 7 h du matin.


Les Animaux

  • Déjections canines

Les propriétaires de chiens sont tenus de ramasser les déjections que leurs animaux pourraient laisser sur les trottoirs et lieux publics.

  • Nuisances sonores

Il est interdit de jour comme de nuit, de laisser crier ou gémir, de façon répétée ou prolongée, un ou des animaux susceptibles par leur comportement de porter atteinte à la tranquillité publique.

  •  Nourrissage

Déposer des graines ou de la nourriture en tous lieux publics est interdit lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs.


Les Déchets

Il est interdit d’abandonner, de déposer ou de jeter des détritus, sur tout ou partie de la voie publique, bancs, trottoirs.

Jeter un papier, une canette ou un mégot de cigarette au sol, vider le cendrier de sa voiture dans le caniveau ou abandonner des déchets (gravats) dans un lieu public est rigoureusement interdit.


Les Trottoirs

hiver, riverains, propriétaires ou locataires doivent dégager la neige accumulée sur les trottoirs devant leur domicile et y répandre du sel en cas de verglas.

Pour les habitats collectifs, il appartient aux syndics de prendre les mesures qui s’imposent. En toutes saisons, les propriétaires ou locataires sont tenus de les entretenir en les désherbant et en balayant les fleurs, feuilles, fruits provenant d’arbres à proximité et en veillant à ne pas obstruer les regards d’eaux pluviales.


Le Jardin

La plantation d’une haie de séparation entre deux propriétés doit respecter les consignes

suivantes

Une distance minimale de 0,50 m de la ligne séparatrice pour les arbustes ne dépassant pas 2 mètres.

Une distance minimale de 2 m de la ligne séparatrice pour les arbustes destinés à dépasser 2 mètres.

La distance se mesure à partir du milieu du tronc ; la hauteur se mesure à partir du sol. Toutes plantations ne respectant pas ces distances peuvent être soumises à une demande d’élagage ou d’arrachage de la part de votre voisin. Celui-ci n’a pas le droit de couper lui-même les branches qui dépassent. Mais il est en droit absolu d’exiger qu’elles soient coupées au niveau de la limite séparatrice.

  • Les plantations le long de voies publiques :

L’entretien est à la charge du propriétaire riverain, dont la responsabilité est engagée en cas d’accident.

  • Le désherbage :

Il doit être réalisé par arrachage ou binage. Le recours à des produits phytosanitaires est strictement interdit.

  • Les déchets verts :

Il est interdit de brûler tout déchet à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels. Les déchets végétaux de jardinage peuvent être déposés gratuitement en déchèterie par les particuliers.


EN CONCLUSION

Outre que ces comportements sont passibles de contraventions, gardons présent à l’esprit que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres (personnes qui travaillent de nuit ou en horaires décalés ou qui souhaitent profiter du calme de la campagne, etc.)

Pensons également aux employés municipaux qui ont à coeur de préserver la beauté de notre village.

Tout dépôt sauvage d’ordures sur le domaine public alourdit inutilement leur charge de travail et ne leur témoigne guère le respect auquel ils peuvent prétendre de notre part à tous.

Soyons tous convaincus que le bien-vivre ensemble passe d’abord par le respect des autres, de la nature et des équipements publics.